
Samedi 28 avril 2012 – Agata Caltabiano Le Goff
Du crépuscule du Moyen Age jusqu’à l’aube de l’Age Moderne, dans une période où domine la hantise de la mort à cause des épidémies, des guerres et des famines, on assiste à une nouvelle étape dans la représentation de la Mort reflétant une évolution socioculturelle, religieuse et artistique. L’iconographie de la Danse macabre, cette farandole « égalitaire » où les morts entrainent inexorablement les vivants vers un destin commun, se moquant des distinctions sociales, est diffusée dans toute l’Europe par les écrits et les gravures, les sermons des prêcheurs et le théâtre religieux. Ce thème de la Danse macabre sera peint « a fresco » dans les églises, les cloîtres et les cimetières de l’Europe.
Le duché de Bretagne étant « terre d’Europe », cette conférence nous propose une analyse des analogies et des différences entre les Danses macabres peintes à Kernascléden et Kermaria-an-Isquit, et celles de Clusone (République de Venise), Pinzolo et Corisolo (Trente en Principauté du Saint-Empire).