• Le portement de Notre Dame « fortune, en histoire de l’art, de la « légende dorée » de Marie, mère du Christ »

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19 septembre 2020 par 


Dimanche 18 octobre 2020 à 15 h

Vitrail, sculpture, peinture du XIe au XVIe siècle

Enquête sur un thème patrimonial légendaire.

Par Jean-Claude Menou, Conservateur puis Inspecteur général du Patrimoine honoraire, professeur d’histoire de l’art émérite

– Entrée libre

Salle de conférence de l’Espace Sainte-Anne

1 quai Foch – Lannion

Conférence organisée en partenariat avec l’Espace Sainte-Anne

Les écrits apocryphes, c’est-à-dire non admis par les Pères de l’Église, ont été pendant des siècles le terreau nourricier de l’imaginaire chrétien. Ainsi, le manuscrit appelé « La Dormition de Marie », du Pseudo-Jean a-t-il eu une fortune particulière : mis en peinture, en reliefs, en vitraux, en statues par nombre d’artistes pendant six siècles. L’histoire est pittoresque, les images spectaculaires : le visage de Marie s’illumine quand elle rend l’âme, recueillie par le Christ lui-même ; le cortège funèbre (appelé au moyen-âge « le portement de Notre Dame ») subit une agression qui échoue miraculeusement ; les Apôtres, qui ont porté Notre Dame, conseillent le Christ pour décider de l’Assomption finale de Marie qui, en cours d’ascension, se défait de sa ceinture pour la faire voler vers l’incrédule Thomas, etc…
A partir d’un véritable travail de « détective », ou plutôt d’enquêteur de l’Inventaire Monumental (lancé par André Malraux), dont il fut l’un des premiers conservateurs, le conférencier fera découvrir en images projetées sur grand écran les oeuvres d’art illustrant le texte grec écrit, en 520, par le Pseudo Jean.