Lannion des années 60 – La mutation d’une ville
ArmorScience Editions annonce la publication de l’ouvrage :
Livre collectif de 162 pages. On peut le trouver dans les bonnes librairie fin décembre 2020 au prix de 18 euros.
Coordination par Pierre-Noël Favennec.
En voici quelques extraits:
Comment une toute petite ville, Lannion, s’est adaptée et transformée suite à l’implantation d’un important centre de recherches en télécommunications d’envergure internationale ? Faire le point en 1968 tel était le sujet du mémoire de Irène Génin soutenu à La Sorbonne (Paris). Le mémoire est ici édité enrichi de témoignages choisis de gens ayant bien connus cette transformation de Lannion. Le livre n’est pas un livre décrivant les nouvelles technologies développées à, Lannion, il essaie de montrer l’évolution d’une petite ville suite à l’arrivée d’une armada de chercheurs, d’ingénieurs et de techniciens.
Pierre-Noël Favennec, président honoraire d’ArmorScience
Dans la foulée, la Ville de Lannion s’est développée vite, très vite, avec des constructions d’écoles, d’équipements sportifs et culturels, des quartiers d’habitat, des aménagements routiers. De la petite ville rurale, nous sommes passés rapidement à une ville industrielle, devenue le premier pôle industriel du département. Malgré cela, la ville a su conserver son charme : un centre-ville ancien, historique, une qualité de vie agréable, … Paul Le Bihan, maire de Lannion
Cette étude sociologique, portant sur la décennie 1959-1968, montre à quel point l’implantation du Centre National d’Etudes des Télécommunications a transformé le paysage sociologique de Lannion et du Trégor. Drainant une population jeune et francilienne, mais aussi une population trégorroise rurale, cette implantation a nécessité un bond de géant pour le territoire : routes, transports, logements, établissements d’enseignement, infrastructures médicales, télécommunications…
Joel Le Jeune, président de Lannion-Trégor Communauté
La ville s’est développée très vite mais l’intégration des nouveaux arrivants n’avance pas aussi vite. L’ASPPTT va être le ciment qui va lier les deux populations, historique et nouvelle. Mais l’insertion prendra quand même 4 à 5 ans…
Michel Ruvoën, ingénieur, Lannionnais « d’en haut et d’en bas »