Catégorie : Divers

ancienne chapelle des 5 plaies

Ancienne chapelle des Cinq Plaies en Servel

Elle figure heureusement sur le cadastre  de 1826, section C2, cadastre dit « napoléonien ».

De plan rectangulaire, dans le sens nord-sud, ses dimensions extérieures sont de 15 x 30 pieds soit environ 4,9 x 9,8 m : deux carrés accolés.

Elle était située dans l’enclos paroissial de l’époque, sous le coin SO de la nouvelle église achevée de construire le 1er novembre 1886 et à environ 6 m au SO de l’église ancienne.

Cette chapelle avait sans doute une vocation funéraire comme il est de coutume en pareil cas, lorsqu’une chapelle est placée à l’entrée du cimetière côté SO.

Elle portait la date de 1544 ( Couffon  1935 ). Le 22 avril 1687, Marie Guyon y fut inhumée.

Au-dessus de sa porte d’entrée, un écusson peu lisible : écartelé dont le 1 et le 4 portent vraisemblablement trois fasces ondées, le 2 et le 3 une sorte de lambel.

Une recherche est en cours pour identifier son porteur.

Cette chapelle en principe du 16ème siècle portait des consoles d’angle de chevronnières, ou pierres de crossettes, l’une d’entre elles en forme de léopard est réemployée dans la chapelle des Cinq Plaies de l’église actuelle.

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retable donation du rosaire

TABLEAU DE LA DONATION DU ROSAIRE   1670

Sur le retable latéral nord de l’église de Servel cette huile sur toile représente la Donation du Rosaire par la Vierge à Saint Dominique et à Sainte Catherine de Sienne.

Des angelots entourent la Vierge qui porte l’Enfant Jésus.

Sur la gauche du tableau, Saint Dominique (1170 – 1221) reçoit le Rosaire des mains de la Vierge tandis que sur la droite Sainte Catherine de Sienne (1347 – 1380) le reçoit des mains de l’Enfant Jésus.

Dans le bas de la toile, au centre, cette inscription :

LECLERC FACIEBAT   1670

Inscrite ISMH le 5 septembre 2000, cette peinture est en mauvais état et mériterait une restauration.

Ses dimensions : L 150 cm  H 200 cm environ.

Cette Donation du Rosaire est le thème le plus répandu dans les tableaux religieux du XVIIème siècle.

Saint Dominique est considéré comme le fondateur de la confrérie du Rosaire ; il a choisi la Vierge comme patronne de son ordre des Frères Prêcheurs.

Sainte Catherine de Sienne est dominicaine.

Tous deux furent les grands propagateurs du Rosaire, vêtus de l’habit dominicain : robe blanche et manteau noir.

Mais qu’est-ce que le Rosaire ?

C’est ce chapelet constitué de quinze dizaines de grains qui correspondent chacun à une prière ; et chacune de ces dizaines est consacrée à la méditation d’un mystère, c’est-à-dire l’un des grands évènements de la vie du Christ ou de la Vierge.

Ces quinze mystères se répartissent en :

-Mystères joyeux : Incarnation – Visitation – Nativité – Présentation au Temple – Recouvrement de Jésus-Christ.

-Mystères douloureux : Agonie – Flagellation – Couronnement d’épines – Portement de croix – Crucifixion.

-Mystères glorieux : Résurrection – Ascension – Pentecôte – Assomption de Marie – Couronnement de Marie.

Ils sont représentés sous forme de médaillons répartis ici cinq sur les côtés et cinq dans le bas du tableau.

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restauration 2010/2011 depart statues

enlèvement des statues fin septembre 2010

Quelques vues du travail de préparation pour l’enlèvement des statues.

Une partie importante de la préparation est de fixer les peintures écaillées par pose de points de colle.

Ici le restaurateur Vincent Cherel en action

Les statues, après cette préparation sont prêtes à être emballées

et, pour la durée de la restauration, des images des statues sont mises en place dans les oratoires

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Le chemin de croix de Servel

Ce chemin de prière est l’ancêtre des chemins de croix traditionnels dans les églises paroissiales.
Ces statues, sommairement protégées dans leurs oratoires, sont exposées aux intempéries et altérations de toutes sortes et se détériorent petit à petit.
Leur restauration est urgente car ce patrimoine exceptionnel est un témoignage unique de l’histoire de notre région.

En effet l’initiateur de cet ensemble fut << le noble et discret Messire Maurice Le Gal, sieur de Kerdu ,recteur de Servel >>( 1632/1694) .
Sa démarche spirituelle avait trouvé à Servel un terrain particulièrement favorable, parce que la dévotion aux Cinq plaies du Christ , vieille de deux siècles déjà en Europe Occidentale , était plus solidement installée à Servel qu’ailleurs .

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